Dans une autre étude, deux patients ont été traité au moyen d'une approche semblable en se concentrant sur un lexique de 40 mots. Elle fait en sorte d'améliorer à la fois la lecture de textes connus et nouveaux, avec une augmentation de la vitesse de lecture dans le second cas de 34 mots/min. Dans un exemple, le patient lit de façon répétée des phrases issues de scénarios le touchant personnellement et essaie d'écrire un sous-ensemble de mots provenant des mêmes scénarios (Orjada et Beeson, 2005). Cette technique a produit un effet assez remarquable: le patient a amélioré sa vitesse de lecture de départ qui est passée de 23 mots/min. L'alexie profonde présente toutes les caractéristiques de la dyslexie phonologique, mais, en plus, les patients commettent de nombreuses paralexies sémantiques (par exemple, lire /lac/ et dire « étang ») (Crutch et Warrington, 2007) et éprouvent des problèmes particuliers sur le plan des mots fonctionnels, même avec des mots très courants comme /et/ ou /de